Fibroses pulmonaires - Pid auto-immunes
La myosite est un type de maladie auto-immune faisant en sorte que le système immunitaire, qui devrait combattre les infections, se dérègle et attaque les muscles sains. Ce dérèglement entraîne des lésions et de l’inflammation. Si l'inflammation musculaire est la principale caractéristique de cette forme d’arthrite, celle-ci peut aussi affecter d’autres organes comme la peau, les poumons et le cœur. La myosite appartient à un groupe de maladies que l’on appelle myopathies, ou « maladies des muscles ».
Jusqu’à tout récemment, la myosite comptait deux sous-types : la dermatomyosite (myosite accompagnée d’une éruption cutanée) et la polymyosite (myosite sans éruption cutanée). D’autres formes se sont toutefois ajoutées à cette liste, notamment la myopathie nécrosante à médiation auto-immune, la myosite de chevauchement (une myosite associée à une autre maladie des tissus conjonctifs telle que la sclérodermie généralisée ou le lupus) et la myosite à inclusions.
La myosite touche généralement les gros muscles des deux bras et des deux jambes, mais elle peut aussi affecter les muscles qui participent à la déglutition et à la respiration, et même, dans de rares cas, le cœur.
Un traitement permet aux patients d’avoir des périodes de rémission (sans symptômes), mais la maladie a tendance à revenir lors des périodes actives (avec symptômes).
La myosite peut se manifester seule ou en conjonction avec d’autres maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus ou la sclérodermie (on parle alors de myosite de chevauchement). Certains patients pourraient présenter des lésions aux poumons, ce qu’on appelle « fibrose pulmonaire ».